Fernando José Torres Sanz,surnommé El Niño,pour s'être révélé très jeune,est un avant-centre véloce et puissant.Ses caractéristiques font de lui le prototype de l'attaquant moderne.
Issu des catégories jeunes de l'Atletico Madrid,il fait ses débuts en seconde division a l'age de dix-sept ans,le capitanat arrivant a peine quelques années plus tard.Sous l'impulsion du jeune Torres,son équipe remonte en Liga.En parallèle,ses prestations dans les équipes jeunes de la Sélection Espagnole ne manquent pas d'attirer l'oeil des observateurs.
El Niño est attendu comme le nouveau grand joueur Espagnol,ses premiers pas en Liga tendent a confirmer cela.Mais au sein d'un Atletico Madrid,en quête de grandeur passée,dépassé,Fernando Torres ne montre qu'une partie du potentiel qu'on lui accordait quelques années auparavant.
Fer de lance de cet Atletico qui ne goutera jamais a la ligue des Champions,Fernando Torres,trop esseulé,portant le poids d'une équipe et les espérances placées en lui,stagne.
La fierté Rojiblanco cède aux sirènes de Liverpool.Son transfert est le plus élevé de l'histoire pour un joueur Espagnol,36 millions d'euros.
Fernando Torres,tout de rouge vêtu.
Ce droitier athlétique,au crochet intérieur dévastateur,a crû de manière fulgurante dans la machine tactique de Liverpool.Avec une période d'adaptation quasiment nulle,ses qualités répondent parfaitement a jeu prôné en Premier League Anglaise.Ses buts ne se font pas attendre et devient l'option première en attaque au yeux du méticuleux Benitez.Le numéro 9 des Reds a conquis le public d'Anfield.
Le rouge,celui des Reds,fait ressortir son football,l'autre rouge,celui de la Roja,lui pose des limites.
Des Reds a la Roja.
Le galopant Espagnol,éprouve quelques difficultés a s'acclimater au jeu de sa sélection,celle ci pratiquant un jeu fait de passes courtes,rapides,de mouvement autour du porteur du ballon,ce jeu nécessitant une élaboration plus longue,peu importe le nombre de passes,devoir repasser par les défenseurs pour redémarrer une tentative offensive,ne rebute pas ceux qui le font appliquer,au contraire.Le ballon doit être propriété de la Roja,sous peine de subir le jeu,la passe est répétée,le ballon circule.Cet objet de convoitise des 22 joueurs,c'est a dire le ballon,ira toujours plus vite que le plus rapide des joueurs,c'est sur cela que mise cette équipe.
Fernando Torres,de part son jeu,affectionne le jeu direct,pour faire parler sa verticalité.Les redoublements de passes,les échanges dans les espaces réduits ne lui conviennent que modérément.
A l'Euro 2008,son salut est venu d'un changement d'organisation en finale,contraint par la blessure de son partenaire d'attaque David Villa,avec le seul Torres devant et la rentrée d'un créateur supplémentaire,Fabregas.
En effet,face a une défense Allemande pas des plus vives,El Niño s'est fait un plaisir de multiplier les appels dans le dos de la défense,cela a payé a la suite d'un service de Xavi,Lahm,trop présomptueux,freine sa course,pensant que son gardien peut intervenir mais le véloce attaquant grille la politesse et marque d'un ballon piqué.
On se dit que la fin est belle et que tout est bien qui finit bien mais cela serait omettre de juger dans la globalité et le faire seulement le temps de 90 min.A l'image d'un Zidane,a la Coupe du Monde 1998,Torres a,tout autant sinon plus,été emmené en finale par son équipe qu'il s'est montré déterminant en final.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire