mercredi 20 mai 2009

Le poids de l'histoire

Le football,c'est un ballon,deux équipes,onze titulaires dans chacune d'elles,un arbitre et ses assistants ayant pour objectif de faire respecter les règles de ce sport.Petit ou grand,soumis à la même enseigne.Sur le papier,c'est comme cela,en pratique pas toujours.La France,dans son histoire,a pu être dans le rôle du petit mais egalement dans celui du grand.

France-RFA 1982.




Cette demi finale de la Coupe du Monde 1982 organisée par l'Espagne,au stade à Sanchez Pizjuan à Séville précisément,a mis aux prises la France à la RFA.Avant ce match,la France a un palmarès international qui ne comprend aucune Coupe d'Europe et aucune Coupe du Monde,de son coté l'Allemagne est double championne du Monde et double championne d'Europe,elle est même la championne en titre.Dans les années 1980.l'Allemagne est une nation incontournable du football Mondial et possède en son rang le gagnant des deux derniers Ballon d'or Rummenigge,ne pouvant débuté ce match pour blessure. Tout au long du match,le gardien Allemand avait eu une agressivité à la limite du raisonnable,ce n'était rien par apport à sa sortie sur Battiston,séché en plein vol.L'Arbitre ne siffla aucune faute sur Harald Schumacher.La France a compris ce jour là qu'elle n'était qu'une petite nation sur l'échiquier mondial du football.

http://www.youtube.com/watch?v=3byTNRoxujo&feature=related

France-Portugal 2000.




Pour cette demi finale de l'Euro 2000,la France est opposé au Portugal.Cette Coupe d'Europe se déroule en Belgique et au Pays Bas,ce match,lui,est organisé à Bruxelles,le 28 juin 2000.Les Portugais ouvre la marque par Nuno Gomes,d'une frappe du gauche,trop soudaine pour que Barthez ne réagisse.La France est menée à la pause.Henry contrôle un ballon d'Anelka et d'un tir croisé remet la France a égalité au score.Les deux équipes vont poursuivre leur match en prolongation.A l'aube du nouveau siècle,la France est détentrice d'une Coupe d'Europe et d'une Coupe du Monde,en étant champion en titre.Contrairement à presque 20 ans en arrière,la France est dans la configuration de la grande nation opposé au Portugal au palmarès international vide de titres.A quatre petite minutes de la fin des prolongations,Thuram lance Wiltord qui remet dans l'axe à Trezeguet qui file au but,le gardien Portugais détourne le ballon dans les pieds de l'attaquant Français,Wiltord poursuit son action en tirant coté droit,le ballon est frappé en direction de la main d'Abel Xavier qui dévie la course du ballon en corner.Les commentaires Français ne croient pas au penalty,l'arbitre central discute avec son arbitre assistant qui accorde le penalty à la France.Le penalty est un tir en or et synonyme de finale de coupe d'Europe.

http://www.youtube.com/watch?v=FzBZshTTEHk&feature=related


Demandons nous,est ce que la France de Seville 1982 aurait bénéficié d'un penalty,à quatre minute du terme de la prolongation,qui plus est dans le contexte du but en or,devant la grande équipe d'Allemagne largement plus grande et historique que l'equipe de France du début des années 1980?

dimanche 10 mai 2009

Un fauteuil pour deux


La France de ces dernières années a donné deux grands champions au monde du football mais,à ses yeux,un seul est assez digne d'être sur le trône:le Roi est chauve,vive le Roi.

Zinedine Zidane et Thierry Henry sont les têtes d'affiches du Football Français,dans un soucis de ranger les personnes dans des cases,cela nous a donné un Zidane représentant l'humilité incarnée et un Henry,jeune arrogant et sur de lui.

Zidane,poule aux œufs d'or,des politiques,du peuple et des médias.Lui,le jeune issu de l'immigration qui a gravi les échelons avec travail et abnégation,quelle grande opportunité d'en faire le modèle à suivre,ne précisant bien évidemment pas que Mr Tout-Le-Monde n'a pas son talent dans ses bottines.

Henry,grand espoir du football Français,adepte des célébrations de buts mesurées,pour certains suffisantes voire arrogantes,qui aurait un caractère fort et une tête enflée.

Tout est clair,chacun à sa place,le gentil Zizou et le méchant Titi.

Un jugement à géométrie variable.

Henry a souvent été accusé,à tort ou à raison,tantôt de vouloir se débarrasser de Trezeguet,tantôt de faire venir son pote Anelka en Équipe de France,au choix.Précisons que Trezeguet a émergé comme titulaire qu'à partir de la Coupe du Monde 2002 et qu'Anelka a disputé que deux des cinq dernières compétitions internationales,dont une comme remplaçant.La faute à Henry bien sur.

Comme certains ont la mémoire courte,il se disait,à l'époque,que Zidane aurait fait tout son possible pour que son grand ami Dugarry soit de l'aventure des Bleus,commençant même la Coupe du Monde 1998 comme titulaire,lui qui restait sur deux échecs successifs à Milan et à Barcelone.Concours de circonstances qu'on vous dit.

Les matchs qualificatifs pour la Coupe du Monde 2006 ont été laborieux.Le retour du sauveur aurait été salvateur.Quand on regarde de plus près les dix matchs pour la qualification,nous pouvons remarquer,qu'a l'aller comme au retour,la France fait deux matchs nuls contre Israël,obtient deux victoires contre les Iles Féroë,tout comme les deux victoires contre Chypre et egalement deux matchs nuls contre la Suisse.La différence entre les matchs aller et les matchs retour se voit contre l'Irlande,le 0-0 à l'aller bascule à 0-1 au retour,sur un exploit individuel de Henry mais puisqu'on vous dit que c'est Zidane qui qualifie la France.

En 2006,Arsenal va en finale de la Ligue des Champions et la France en finale de la Coupe du Monde.Zidane emmène l'equipe de France en finale en balayant l'Espagne et le Bresil,c'est le plus grand.Henry emmène la jeune équipe d'Arsenal en surclassant le Real Madrid et la Juventus,c'est Henry qui rate le coche en finale.

Puisqu'on vous dit que c'est comme cela et pas autrement,chacun son rôle et le business est bien gardé.

dimanche 26 avril 2009

Sacchi ou l'ère du professionnalisme

arrigosacchi

Arrigo Sacchi avait peu de crédibilité quand il a été nommé entraîneur du Milan AC, son style tranchait radicalement du Calcio des années 1980. Le football, plus que tout autre sport est ancré dans le conservatisme.

Une crédibilité acquise progressivement

Originaire de Fusignano, duquel découlera son surnom, Arrigo Sacchi est le fils d'une famille aisée. Joueur sans génie, il met rapidement fin à sa carrière dans l'anonymat le plus complet. D'abord en poste dans la société Familiale, il se met à voyager pour apprendre le football, plus particulièrement le travail avec les jeunes joueurs qui sont comme des pages blanches non imprimées qui ne demandent qu'à l'être, sans a priori.
En 1977, avec Cesena, il obtient le titre de champion Primavera, avec des éléments tous âgés d'au plus 19 ans. Il poursuit son chemin en passant par Rimini qu'il conduit en Serie C et s'occupe des jeunes de la Fiorentina mais c'est à Parme qu'il emmène en Serie B et en éliminant le Milan en Coupe d'Italie, que Berlusconi pensa à lui pour le Milan. En 1987, quand il devient entraîneur du Milan AC, à 41 ans, il découvre la série A pour la première fois. Son autorité est contestée, son discours ne passe pas comme il le voudrait. On le regarde de haut, les joueurs ne s'imprègnent pas de sa vision tactique. Petit à petit, et avec le soutien affiché de Berlusconi, Sacchi acquiert la main mise sur son équipe et arrive à lui faire assimiler ses directives.
La révolution de Sacchi
La méthodologie de Sacchi est un travail de fond basée sur l'augmentation des entraînements. Là où trois entraînements par semaine et un match amical faisaient office de règle, le mage de Fusignano met en place la réalisation de deux entraînements quotidiens. Il fait entrer le Football dans l'ère du professionnalisme.
Son équipe se présente dans la disposition d'une défense à quatre, de deux milieux centraux accompagnés de deux milieux latéraux, d'un attaquant et d'un avant centre en pointe. Sa défense joue en ligne et se positionne à la hauteur du rond central, les joueurs ont pour consignes principales de garder une structure avec des placements au mètre près et de garder leur zone. C'est primordial. L'équipe est courte et resserrée et doit toujours se déplacer en bloc, telle une armée. L'individualité est soumise à l'ordre collectif. Le jeu en zone n'est pas que le fait des défenseurs, il s'applique à tous, jusqu'aux attaquants. C'est une machine qui défend et attaque, se déplaçant de droite à gauche de bas en haut, en allant toujours dans le même sens.
Les joueurs sont cadrés, ils peuvent prendre des initiatives mais jamais hors de la zone qui est la leur. Sacchi pense limiter le coté anarchique des prises de risques individuelles. Les joueurs ont une part importante dans les succès mais ne sont que les applicateurs d'un système global. Le football de Sacchi serait l'instinct des joueurs au service d'un modèle supérieur.
Ses joueurs sont soumis à une charge de travail important. On dit de Sacchi qu'il adapte les joueurs aux schémas et non le schéma aux joueurs. C'est un entraîneur rigide et exigeant. Les joueurs souffrent, même la star batave Marco Van Basten se fait remplacer quand il considère qu'il ne s'applique pas assez dans sa tache. La fatigue des joueurs se fait sentir, le pressing imposé par Sacchi est particulièrement usant car fait très haut.
Le style Sacchi mit un grand coup de pied aux piliers qui tenait le Calcio des années 1990, avec sa défense haute et importante dans la construction offensive. Cette machine remporte de grands succès:
Champion d'Italie : 1988 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe d'Europe des clubs Champions : 1989 et 1990 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe d'Europe : 1990 et 1991 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale : 1990 et 1991 (Milan AC)
Vainqueur de la Surpercoupe d'Italie : 1989 (Milan AC)
Sacchi éveille des vocations
De cette équipe, Ancelotti, milieu défensif de cette équipe a embrassé une carrière d'entraîneur avec à la clé notamment deux Ligues des Champions remportées. Rijkaard, le maître à jouer du Milan, a offert sa deuxième Ligue des Champions à Barcelone. On peut également citer Donadoni, ancien entraîneur de la sélection Italienne, Marco Van Basten actuel entraîneur de l'Ajax d'Amsterdam et a un degré moindre Mauro Tassoti, adjoint au Milan et Costacurta qui a débuté sa carrière d'entraîneur récemment.
Des entraîneurs comme Benitez ou Zaccheroni affirment s'être inspirés d'Arrigo Sacchi.
Arrigo Sacchi n'arrivera pas à reproduire ses exploits dans un autre environnement mais il aura marqué un tournant dans le monde du football.

lundi 13 avril 2009

Une affaire de famille


Cet article aurait pu s'attarder sur ses enfants de grands footballeurs qui n'ont finalement pas le talent inné de leurs paternels.On en parle moins,mais les familles de Footeux qui croient au fil des générations,le rêve de tout père de voir sa progéniture atteindre les sommets.

La Clan Laudrup:La Saga Danoise.





La famille Laudrup se distingue par une certaine longévité.Finn Laudrup,père de Brian et Michael,fut international pour le Danemark à 20 reprises.

Son fils cadet,Brian Laudrup,fut l'un des protagoniste de la victoire du Danemark au championnat d'Europe de 1992.Il possède 82 sélections pour 21 buts.Il est une légende vivante pour les supporters des Glascow Rangers.

Son fils ainé,Michael Laudrup a été élu plus grand joueur Danois dans son pays.Il fut le createur de la Dream Team de Barcelone entrainée par Cruyff qui dira de lui qu'il aura été "le joueur le plus difficile" qu'il a entrainé,ce joueur au caractère affirmé manquera le sacre de la Sélection Danoise pour cause de divergence avec l'entraineur.Joueur capable de sortir des gestes de grande classe,il était adepte de la passe aveugle,il avait une grande capacité à servir dans les meilleures conditions ses avants centre.De Romario à Raul,en passant par Zamorano,aucun ne tarit pas d'éloges pour le maitre à jouer Danois.

http://www.youtube.com/watch?v=AfDdTgM2CeU
http://www.youtube.com/watch?v=hZVMRZaOE5A&feature=related

La Clan Maldini:Défenseur sinon rien.





Cesare Maldini fut sélectionné à 14 reprises avec l'Equipe Nationale d'Italie.Son fils,Paolo,est le recordman de sélections pour son pays.Les deux défenseurs,Paolo Maldini a traversé différentes générations de joueurs.Il a du contrer Platini et Maradona,Roberto Baggio et Stoitchkov,Ronaldo et Overmars,Ronaldinho et Gerrard.Personne mieux que lui incarne le professionnalisme et le respect de ses partenaires et adverses.Une longévité impressionnante pour ce joueur aux multiples records:

-Recordman de finales de Ligue des Champions.
-Recordman de matchs disputés dans le championnat Italien.
-Recordman de sélections en Équipe d'Italie.
-Recordman du plus de minutes disputés en Coupe du Monde.

http://www.youtube.com/watch?v=MUysshbzntI&feature=related


La Clan Djorkaeff:L'héritage de Jean.



Jean Djorkaeff fut un attaquant reconverti en arrière droit.Il fut capitaine de l'équipe de France,grand professionnel,il fut sélectionné à 60 reprises en Équipe de France.Chez les Djorkaeff,c'est une affaire de famille,Denis,Misha et Youri ont fait en sorte de perpétrer cette tradition.Le plus d'illustre d'entre eux est Youri Djorkaeff,surnommé le Snake en raison des trajectoires de ses tirs,il a porté 82 fois le maillot de l'équipe de France pour 28 buts.Youri était un joueur qui avait besoin de liberté pour exprimer son jeu,peut à l'aise quand on lui confiait un rôle stricte,il laissait éclater sa créativité quand il pouvait jouer de manière plus libre.Joueur à petit gabarit vif et insaisissable,il avait un sens du but aiguisé .Sous Jacquet,il a marqué des buts décisifs et fait également des passes décisives comme en demi et finale de Coupe du Monde.Un joli pied de nez pour ce joueur critiqué pour son individualisme.Certainement le joueur offensif le plus important de l'ère Jacquet.

http://www.youtube.com/watch?v=c4Mjf9UNcdE


La Clan Busquets:Le Jardin du Camp Nou.



Carlos Busquets fut gardien au F.C Barcelone.On ne peut guere dire qu'il fit l'unanimité à tel point qu'il eu le doux surnom de "Gardien de handball",peu flatteur mais pas dénué de sens tant il pouvait parfois interpelé par ses gestes disons particuliers.Néanmoins,le natif de de Barcelone a légué au club son fils,Sergio qui,au milieu d'une armada de grands joueurs,montre des qualités techniques,tactiques et de polyvalence.Sergio Busquets n'était pas le joueur le plus mis en avant des catégories jeune du club mais il a su se montrer interessant pour l'entraineur actuel Josep Guardiola.

http://www.youtube.com/watch?v=5lJkYl4U_NM



La Clan Gudjohnsen:Quand Père et fils se croisent.



Le 24 avril 1996 à la soixante dixième minute de jeu du match Estonie-Islande,à Tallin,Eidur Gudjonhsen,17 ans,entre en jeu et remplace Anor Gudjohsen,son père âgé de 35 ans.Depuis Eidur Gudjohnsen est devenu le meilleur buteur de l'histoire de la sélection Islandaise.Il débarqua très jeune en Hollande au PSV,mais une grave blessure retardera son évolution.Au changement de siècle,une nouvelle grande opportunité se présente à lui.Il signe à Chelsea.Les supporters l'adoptent et il devient un joueur incontournable,en attaque puis au milieu.Il part ensuite à Barcelone.

http://www.youtube.com/watch?v=oR_YX8F8BiA&feature=related


L'histoire ne s'arrêtera peut être pas avec ces joueurs,en effet,les deux fils de Michael Laudrup,Mads et Andres ont attrapé le virus du ballon rond.Le premier a été international dans toutes les catégories jeunes du Danemark,il est milieu de terrain défensif.Le second est un attaquant qui est également passé par les catégories inférieures de la sélection Danoise.Le fils de Brian Laudrup,Nicolai joue au deuxième division Danoise.Sveinn Gudjhonsen fait ses classes à la Cantera de Barcelone.Daniel et Christian,fils de Paolo et petit fils de Cesare Maldini ont récemment intégré le Milan Ac.

Le talent serait il dans les gênes?

mercredi 8 avril 2009

La Juventus et ses deux écoles d’entraîneurs

L'histoire de la Vieille Dame est étroitement liée à la Famille Agnelli, dirigeants de la société Fiat, qui a repris le club en 1923...

D'Edoardo à Umberto en passant par Giovanni dit Gianni, la Famille Agnelli a eu une part prépondérante dans le développement de la Juventus de Turin.

agnelli

La Juventus fait son entraineur.
A la Juventus, c'est le club qui fait l'entraineur et non l'inverse. Jusqu'au milieu de l'actuelle décennie, les bianconeri avaient toujours misé sur un entraineur peu connu et surtout peu reconnu, aucun d'entre eux avaient un passé remarquable à la tête d'autres grandes équipes. On peut penser à Giovanni Trappatoni, Carlo Ancelotti, Marcelo Lippi, Dino Zoff ou Luigi Maifredi.
Suite aux décès de Gianni Agnelli en 2003 et Umberto Agnelli en 2004, une stratégie nouvelle est adoptée.
Capello change la donne.
A l'été 2004, Capello signe à la Juventus. En arrivant à Turin, c'est un entraineur qui a gagné partout où il est passé, que cela soit avec le Milan AC, le Real Madrid ou la Roma. Un entraineur d'expérience, lui qui a pris la succession d'Arrigo Sacchi à Milan, revenant à un jeu moins épuisant pour les joueurs, lui qui a gagné le titre pendant son passage en Espagne, devant un Barcelone spectaculaire et enfilant les buts par Ronaldo et consorts, avec un Madrid plus régulier et enfin avec un titre gagné avec la Roma qui selon l'expression en vaut dix à Milan ou à Turin.
L'esprit insufflé par la nomination d'un entraineur qui s'est confronté à de mêmes échéances de degrés de compétitivité a marqué une nette différence dans la manière d'aborder les compétitions.
Capello
Le scandale du Calciopoli avec la rétrogradation de la Juventus refonte l'organigramme. Antonio Giraudo, Luciano Moggi et Roberto Bettega surnommés la Triade s'en vont.
Cap maintenu malgré la tempête.
Les plans modifiés sportivement et financièrement par cette sanction, la Juventus, avec la nomination de Claudio Ranieri, une fois la remontée acquise, construit dans une certaine continuité du virage amorcé quelques années auparavant.
ranieri
En effet, le romain est un des entraineurs Italiens qui s'est le plus exporté. Avant d'atterrir du côté de la Juve, Ranieri a pu engranger de l'expérience en Espagne à Valence, en Italie à la Fiorentina ou en Angleterre à Chelsea.

samedi 28 mars 2009

O Ray ou le cadeau empoisonné

A la suite de Euro 2004,Raymond Domenech est nommé entraineur de l'équipe de France de Football.Cet Eté 2004 est marqué par le départ en retraite de Thuram,Zidane et Makelele.

L'omnipresence des Champions du monde et d'Europe

Chaque sélection à ses joueurs et ses générations emblématiques.Une comparaison avec des sélections telles que celles du Brésil,de l'Argentine,de l'Italie,de l'Allemagne,de l'Angleterre,de l'Espagne et des Pays Bas nous montre que l'équipe de France possède la particularité d'avoir ses dix joueurs les plus sélectionnés de son histoire,tous victorieux d'au moins une victoire commune,celle à l'Euro 2000 contrairement aux autres équipes citées qui se repartissent les parts du gâteau sur différentes générations.

L'autre Carré magique

On parle souvent du Carré magique de la bande à Platini mais on mentionne peu la particularité de l'equipe de France victorieuse de la Coupe du Monde et de l'Euro.En effet,Thuram,Blanc,Desailly,Lizarazu possèdent le fait d'arme de former une défense invincible.De Juin 1996 à Juillet 2000,ils ont obtenu 22 victoires et quatre nuls.Une invincibilité de quatre années.

la Raynovation

Un lourd héritage a porté,une succession compliquée.Devoir enchainer à la suite des pages les plus pleines et dorées de l'histoire de l'équipe reconnaissons la dureté de la tache.Les décisions peuvent être contestables et contestées mais cette chasse à l'homme en devient répugnante.
C'est Haro sur le Raymond.On dit qu'il aurait du écarter Thuram pour l'Euro 2008 mais il était amputé de Zidane pour retraite et Vieira sur blessure,un entraineur fonctionne sur un minimum d'acquis et Thuram a montré tout au long de sa carrière Internationale son importance,comprenons un peu son besoin de miser sur ceux qui l'ont aidé à bien figurer à la Coupe du Monde 2006.C'est un peu pareil pour le cas Vieira,qui a été,pour moi,le meilleur joueur de la dernière Coupe du Monde,et qui est devenu le capitaine de l'équipe de France,on peut comprendre que le sélectionneur ait accordé sa confiance à ce joueur même en phase de convalescence.

Peut être que Domenech n'est pas l'homme de la situation,peut être qu'il manque de compétences.Je pense cependant qu'il a pas seulement pris en charge qu'une nouvelle génération mais l'héritage d'une génération dorée qui s'est transformé en cadeau empoisonné.

jeudi 19 mars 2009

La mue du Mou

Non,Mourinho n'a pas décidé de se montrer moins condescendant.Non,José,n'a pas arrêté les provocations.

Arrivé en Italie,vision du jeu en tête,celui qui était le traducteur,pardon le second,de Robson à Barcelone,a,en quelque sorte,procédé sur le même schéma qu'à Chelsea:Densifier l'entre jeu et mettre de la vitesse sur les cotés.

Les codes du Calcio:Entre vitesse et précipitation.

En effet,là où à Chelsea il avait tenté de transférer Gerrard avant de se rabattre sur Essien(nous en Ligue 1 on veut Drogba on se rabat sur Brandao),Mourinho,une fois à l'Inter,a voulu Lampard mais a finalement eu Muntari.Ces milieux 4x4,comme je les appelle,qu'il pleut,qu'il vante ou qu'il neige,pardon qu'ils taclent,qu'ils courent ou qu'ils pressent,tu as l'option but en plus.

Pour accompagner le tout,le Mou,qui avait Duff sous la main,a pris Robben puis Kalou à Chelsea.Bis repetita à l'Inter où il fait signer Mancini et Quaresma.

Quelques mois plus tard,Quarema est prêté à Chelsea et Mancini use le banc de touche quand c'est pas le siège des tribunes.

Le championnat Italien a souvent mis en évidence les attaquants de placement.Les exemples sont à foison:Batistuta,Trezeguet,Toni,Gilardino,Bierhoff,Inzaghi,Vieri,Crespo.Le football Italien est avant tout axial.Les flèches Mourinienne n'ont pas touchées la cible.

Mourinho a du s'adapter au Calcio.Avec le retour d'Adriano et la presence d'Ibrahimovic il a pu retravailler son systeme tactique qui se fond plus dans le style du Calcio.

mercredi 18 mars 2009

J'accuse...sous vodka.

Entraîneurs casseurs, gardiens truqueurs, défenseurs ralentisseurs, milieux vicieux, attaquants simulateurs, arbitres incompétents. Tous coupables.

Ces entraîneurs qui ont tendance à opérer des roulements aux postes de la ligne arrière, pour changer de joueur au marquage d'un adversaire dangereux permettant la répartition des sanctions sur plusieurs joueurs. Cette pratique tend à faciliter l'utilisation du jeu dur et de permettre à nos mannequins, pardon joueurs, de parfaire leur bronzage.

Ces gardiens qui gagnent du temps dans le but de conserver un résultat, le point du match nul évidemment (le récurrent 0-0). Parfois, ils replacent la balle trois fois de suite parce qu'ils ne voudraient pas réveiller les téléspectateurs de Canal Plus. Parfois, ils font mine de ne pas voir que le ramasseur de balle a remis le ballon sur la pelouse, peut-être après avoir été ébloui par l'éclairage du stade. Ou alors ils se replacent si lentement qu'on jurerait que l'entraîneur des gardiens du club s'appelle Doc Gyneco.

Ces défenseurs qui mettent leurs corps en obstruction, montrant ainsi leurs grandes aptitudes pour la danse du ventre, pour laisser la balle sortir du terrain tranquillement. Ce refus de jouer est insupportable, l'esprit du jeu voudrait que le défenseur dégage le ballon, en touche, en corner, dans l'autre camp ou dans la tronche du spectateur qui casse les oreilles des joueurs depuis la première minute de match, qu'il fasse vivre le ballon et les services d'urgences.

Ces milieux adeptes de cette maudite faute tactique, qui touche aussi bien les équipes défensives qu'offensives, ces petits coups de vices qui ralentissent ou stoppent les tentatives offensives bien qu'ils nous permettent de faire un tour jusqu'au frigo pour se servir une autre bière.

Ces attaquants qui simulent, pour provoquer une faute, qui se laissent tomber pour casser le rythme et reprendre leur souffle ou pour refaire leurs lacets (pour un footeux c'est une tache des plus ardues). Cet attaquant qui marque miraculeusement, te le dédicace à son cousin chinois, sa grand-mère ou à son super pote Roger.

Ces arbitres qui laissent faire cela en toute impunité. Ces hommes en noir, promus par la discrimination positive.

Respectez le football et son esprit...de beaufs.

mardi 17 mars 2009

J'accuse

Entraineurs casseurs, gardiens truqueurs, défenseurs ralentisseurs, milieux vicieux, attaquants simulateurs, arbitres incompétents. Tous coupables.


Ces entraineurs qui ont tendance à opérer des roulements aux postes de la ligne arrière, pour changer de joueur au marquage d’un adversaire dangereux permettant la répartition des sanctions sur plusieurs joueurs. Cette pratique tend à faciliter l’utilisation du jeu dur .


Ces gardiens qui perdent du temps dans le but de conserver un résultat, parfois ils replacent la balle trois fois de suite, parfois font mine de pas voir que le ramasseur de balle a remis le ballon sur la pelouse, parfois ils se replacent à la vitesse d’une tortue.

Ces défenseurs qui mettent leurs corps en obstruction pour laisser la balle sortir du terrain tranquillement. Ce refus de jouer est insupportable, l’esprit du jeu voudrait que le défenseur dégage le ballon, en touche, en corner ou dans l’autre camp, qu’il fasse vivre le ballon.

Ces milieux adeptes de cette maudite faute tactique, qui touche aussi bien les équipes défensives qu’offensives, ces petits coups de vices qui ralentissent ou stoppent les tentatives offensives.

Ces attaquants qui simulent, pour provoquer une faute, qui se laissent tomber, pour casser le rythme et reprendre leur souffle.

Ces arbitres qui laissent faire cela en toute impunité.

Respectez le football et son esprit.

dimanche 15 mars 2009

Il court,il court,Benzema:

Karim Benzema a du talent,il le sait et il le fait savoir.Il est actuellement au cœur de débats qui n'en finissent plus:Véritable phénomène?Joueur sur coté?Bon joueur de Ligue 1?Grand joueur en devenir?

Metier:Buteur.

Benzema possède ce profil souvent recherché d'attaquant moderne,lui qui se veut avant tout joueur axial,propose,par ses qualités,un savoir faire avec le ballon.Il est parfois utilisé au soutien d'un avant centre de placement.Moins explosif et rapide que son idole Ronaldo,Benzema,du haut de son mètre quatre-vingt-trois,est un avant-centre athlétique et technique,pied droit,pied gauche,jeu de tête,tout fonctionne.

Un grand chez les petits.

Un Ligue 1 aux allures de Ligue 2 Européenne,faible en grands joueurs,dépossédée de ses stars semble a la recherche du moindre signe précurseur de talent.La réserve que j'ai toujours émise sur le cas Benzema ne vient pas de ses qualités intrinsèques mais du manque de concurrence dans ce championnat permettant de donner le change.Exit Anderson,Trezeguet,Weah de la division 1 des années 1990.Tous les projecteurs sont braqués sur Benzema,dont on en attend monts et merveilles.A partir de là,le jugement est quelque peu biaisé.
Dans un championnat qui donne la part belle aux pieds carrés,la pépite Benzema arriva comme une bouffée d'air frais.

De Benzegol à Benzenul.

La presse fait et défait a sa guise,c'est pas nouveau,et Benzema n'échappe pas a cette règle.Cette presse prompt a encenser l'est tout autant à démolir.C'est l'effet boule de neige et la masse qui reprend en cœur.Le jugement a chaud est souvent faussé,les commentaires se suivent et se ressemblent,on se rassemble derrière un avis commun,cela rassure,peut être,de penser être dans le vrai.

Un petit chez les grands?

La double confrontation contre Barcelone,a ouvert l'espace aux critiques ouvertes sur Benzema.Parfois en manque de lucidité devant le but,parfois malchanceux,menaçant mais pas décisif,Benzema n'a pas mis au supplice ses bourreaux.C'est le principe du verre a moitié vide et du verre a moitié plein,on se focalise sur ces deux matchs ou on regarde en globalité ce qu'il a pu faire en Ligue des Champions?Et force est de constater que le Benzema buteur en Ligue 1 a également fait tourner en bourrique les défenses sur la scène européenne.
Juger un joueur sur 90 ou 180 minutes,dans un match où la moitié du temps son équipe peinait a faire trois passes consécutives et où un adversaire de la qualité de Barcelone a pris directement les choses en main,c'est un peu léger.

Une saison de plus à Lyon:

C'est ce qu'il a annoncé récemment.Une dernière saison pour continuer de s'affirmer et la coupe du monde en ligne de mire avant le grand saut chez une grosse écurie?


Retro Foot: Finale Ligue des Champions 2004-2005

Liverpool 3 - 3 ( 0 - 3 ) Milan
3 - 2 aux tirs au but

25 mai 2005,Stade Ataturk,Istanbul

Résumé de la finale:
http://media2.acmilan.com/200505/1752_bb.wmv

Liverpool:

Jerzy Dudek,Steve Finnan(46' Dietmar Hamann),Sami Hyypia,Jamie Carragher,Djmi Traoré,Harry Kewell(23' Vladimir Smicer),Xabi Alonso,Stevend Gerrard,John Arne Riise,Luis Garcia,Milan Baros(85'Djibril Cissé).
Entraineur
:Rafael Benitez

Milan AC:

Dida,Cafu,Japp Stam,Alessandro Nesta,Paolo Maldini,Clarence Seedorf(85'Serginho),Gennaro Gattuso(111' Rui Costa),Andrea Pirlo,Kakà,Hernàn Crespo(85' Jon Dahl Tomasson),Andriy Shevchenko
Entraineur :Carlo Ancelotti

Les buts:
Maldini(1re)
Crespo(39e)
Crespo(44e)
Gerrard(54e)
Smicer(56e)
Xabi Alonso(60e)

dimanche 1 mars 2009

Polyvalence Orange

En quête d'espace,le footballeur Hollandais propose un profil quelque peu atypique.Le rectangle vert est quadrillé,dans sa longueur mais également dans sa latéralité.

Une défense haute.

Le principe se basant sur une remontée systématique de la défense dans le but de sortir du jeu les adversaires.Les joueurs doivent former un bloc compact,donnant l'impression d'étouffer l'opposant.Le jeu passe par toutes les lignes le plus rapidement possible.Le libero diffère légèrement de ce qu'il était dans le catenacchio,dans le sens où il se meut sur la même ligne que sa défense pour jouer le hors jeu.Le defenseur Hollandais possède généralement de grandes qualités athlétiques.Pour contrarier ce type de défense,est utilisé la plupart du temps,deux armes efficaces:Le dribble venant de l'arrière et le joueur qui fait l'appel dans le dos des défenseurs.

Remplace moi c'est le jeu.

Le cœur de la philosophie du Football Total repose sur la polyvalence de ses joueurs.En effet,on dit couramment que c'est "tout le monde attaque,tout le monde défend",personnellement cela reste trop vague et ambigüe comme définition.Dix joueurs qui attaquent relève plus du fantasme que du véritable.Ce qu'il faut comprendre,c'est que lorsque qu'un joueur de la ligne arrière se met a attaquer,directement un autre joueur se substitut a sa place pour garder la structure mise en place.Les montées des latéraux ou les tentatives des défenseurs centraux peuvent être montrées en exemples.

Culture et formation.

Le joueur Hollandais s'adapte a divers postes,nous pouvons le constater avec les nombreux Hollandais jouant dans les clubs Européens.Ils possèdent généralement une grande polyvalence allant même des postes d'attaques aux postes défensifs.Les exemples sont à foison.Philip Cocu en est peut être le meilleur exemple.Il a occupé les postes de defenseur central,milieu hybride et même attaquant.Dernièrement,a Milan,Clarence Seedorf s'est partagé entre les postes de pivot devant la defenseur,milieu défensif type percuteur ainsi que milieu offensif,en soutient de l'attaquant.Les frères De Boer,Franck et Ronald,ont joué defenseur,milieu défensif et milieu offensif pour le premier,milieu offensif et attaquant pour le second.

Liberté et rigueur.

Ce système demande une disponibilité permanente,savoir quand et comment occuper l'espace,par des courses ou par le placement.Les avants jouissent d'une certaine liberté mais doivent être les premiers a faire le pressing pour récupérer le ballon le plus haut possible.La notion de collectif est fondamentale,généralement un seul joueur dans l'equipe a une grande liberté,celui qui fabrique le jeu,le créateur.

vendredi 27 février 2009

Carton orange,carton (trop) tendre

Quel peut être le véritable apport pour l'équipe en avantage numérique?

On peut se poser la question de savoir quel serait l'impact sur un match de football la sortie temporaire d'un joueur.En effet,ce point précis n'est pas arrêté mais en partant du principe qu'il se baserait sur d'autres sports,une sortie de dix a quinze minutes pourrait ressortir.
Là où le bât blesse,c'est de mesurer quel serait le supplément dont bénéficierait l'équipe en avantage numérique,quand,généralement,une équipe amputé d'un de ses joueurs laisse des espaces a la longue,et pas spécialement sur les premières minutes en infériorité numérique.Contrairement,a d'autres sports où une expulsion temporaire est souvent synonyme de buts encaissés.

On peut se demander est-ce que le football gagnera plus en fluidité ou en polémique?

Un outil supplémentaire pour le corps arbitral peut apporter avec lui plus de contestations.Je vois cela du même regard qu'une polémique habituelle concernant l'attribution d'un carton,peut importe sa couleur.En effet,en substituant orange a jaune dans la phrase qui suit:
"Enculé d'arbitre,c'était pas le jaune qu'il méritait mais le rouge direct",ce qui nous donne "Enculé d'arbitre,c'était pas le orange qu'il méritait mais le rouge direct" ou encore "Enculé d'arbitre,il méritait le jaune pas le orange"
L'arbitre,souvent pris en grippe,n'aurait,a mon sens,aucune aide avec cette initiative.

Cependant,le jeu pourrait en être gagnant en partant du principe quand en infériorité numérique,les espaces seraient plus présents et les équipes qui refusent le jeu pourraientt être mise plus en difficultés.Cela reste de la théorie,évidemment.

jeudi 26 février 2009

Fernando Torres:un intrus au pays du Tiki-Taka

Fernando José Torres Sanz,surnommé El Niño,pour s'être révélé très jeune,est un avant-centre véloce et puissant.Ses caractéristiques font de lui le prototype de l'attaquant moderne.
Issu des catégories jeunes de l'Atletico Madrid,il fait ses débuts en seconde division a l'age de dix-sept ans,le capitanat arrivant a peine quelques années plus tard.Sous l'impulsion du jeune Torres,son équipe remonte en Liga.En parallèle,ses prestations dans les équipes jeunes de la Sélection Espagnole ne manquent pas d'attirer l'oeil des observateurs.

El Niño est attendu comme le nouveau grand joueur Espagnol,ses premiers pas en Liga tendent a confirmer cela.Mais au sein d'un Atletico Madrid,en quête de grandeur passée,dépassé,Fernando Torres ne montre qu'une partie du potentiel qu'on lui accordait quelques années auparavant.
Fer de lance de cet Atletico qui ne goutera jamais a la ligue des Champions,Fernando Torres,trop esseulé,portant le poids d'une équipe et les espérances placées en lui,stagne.

La fierté Rojiblanco cède aux sirènes de Liverpool.Son transfert est le plus élevé de l'histoire pour un joueur Espagnol,36 millions d'euros.

Fernando Torres,tout de rouge vêtu.

Ce droitier athlétique,au crochet intérieur dévastateur,
a crû de manière fulgurante dans la machine tactique de Liverpool.Avec une période d'adaptation quasiment nulle,ses qualités répondent parfaitement a jeu prôné en Premier League Anglaise.Ses buts ne se font pas attendre et devient l'option première en attaque au yeux du méticuleux Benitez.Le numéro 9 des Reds a conquis le public d'Anfield.

Le rouge,celui des Reds,fait ressortir son football,l'autre rouge,celui de la Roja,lui pose des limites.

Des Reds a la Roja.

Le galopant Espagnol,éprouve quelques difficultés a s'acclimater au jeu de sa sélection,celle ci pratiquant un jeu fait de passes courtes,rapides,de mouvement autour du porteur du ballon,ce jeu nécessitant une élaboration plus longue,peu importe le nombre de passes,devoir repasser par les défenseurs pour redémarrer une tentative offensive,ne rebute pas ceux qui le font appliquer,au contraire.Le ballon doit être propriété de la Roja,sous peine de subir le jeu,la passe est répétée,le ballon circule.Cet objet de convoitise des 22 joueurs,c'est a dire le ballon,ira toujours plus vite que le plus rapide des joueurs,c'est sur cela que mise cette équipe.
Fernando Torres,de part son jeu,affectionne le jeu direct,pour faire parler sa verticalité.Les redoublements de passes,les échanges dans les espaces réduits ne lui conviennent que modérément.

A l'Euro 2008,son salut est venu d'un changement d'organisation en finale,contraint par la blessure de son partenaire d'attaque David Villa,avec le seul Torres devant et la rentrée d'un créateur supplémentaire,Fabregas.
En effet,face a une défense Allemande pas des plus vives,El Niño s'est fait un plaisir de multiplier les appels dans le dos de la défense,cela a payé a la suite d'un service de Xavi,Lahm,trop présomptueux,freine sa course,pensant que son gardien peut intervenir mais le véloce attaquant grille la politesse et marque d'un ballon piqué.

On se dit que la fin est belle et que tout est bien qui finit bien mais cela serait omettre de juger dans la globalité et le faire seulement le temps de 90 min.A l'image d'un Zidane,a la Coupe du Monde 1998,Torres a,tout autant sinon plus,été emmené en finale par son équipe qu'il s'est montré déterminant en final.