mercredi 18 mars 2009

J'accuse...sous vodka.

Entraîneurs casseurs, gardiens truqueurs, défenseurs ralentisseurs, milieux vicieux, attaquants simulateurs, arbitres incompétents. Tous coupables.

Ces entraîneurs qui ont tendance à opérer des roulements aux postes de la ligne arrière, pour changer de joueur au marquage d'un adversaire dangereux permettant la répartition des sanctions sur plusieurs joueurs. Cette pratique tend à faciliter l'utilisation du jeu dur et de permettre à nos mannequins, pardon joueurs, de parfaire leur bronzage.

Ces gardiens qui gagnent du temps dans le but de conserver un résultat, le point du match nul évidemment (le récurrent 0-0). Parfois, ils replacent la balle trois fois de suite parce qu'ils ne voudraient pas réveiller les téléspectateurs de Canal Plus. Parfois, ils font mine de ne pas voir que le ramasseur de balle a remis le ballon sur la pelouse, peut-être après avoir été ébloui par l'éclairage du stade. Ou alors ils se replacent si lentement qu'on jurerait que l'entraîneur des gardiens du club s'appelle Doc Gyneco.

Ces défenseurs qui mettent leurs corps en obstruction, montrant ainsi leurs grandes aptitudes pour la danse du ventre, pour laisser la balle sortir du terrain tranquillement. Ce refus de jouer est insupportable, l'esprit du jeu voudrait que le défenseur dégage le ballon, en touche, en corner, dans l'autre camp ou dans la tronche du spectateur qui casse les oreilles des joueurs depuis la première minute de match, qu'il fasse vivre le ballon et les services d'urgences.

Ces milieux adeptes de cette maudite faute tactique, qui touche aussi bien les équipes défensives qu'offensives, ces petits coups de vices qui ralentissent ou stoppent les tentatives offensives bien qu'ils nous permettent de faire un tour jusqu'au frigo pour se servir une autre bière.

Ces attaquants qui simulent, pour provoquer une faute, qui se laissent tomber pour casser le rythme et reprendre leur souffle ou pour refaire leurs lacets (pour un footeux c'est une tache des plus ardues). Cet attaquant qui marque miraculeusement, te le dédicace à son cousin chinois, sa grand-mère ou à son super pote Roger.

Ces arbitres qui laissent faire cela en toute impunité. Ces hommes en noir, promus par la discrimination positive.

Respectez le football et son esprit...de beaufs.

mardi 17 mars 2009

J'accuse

Entraineurs casseurs, gardiens truqueurs, défenseurs ralentisseurs, milieux vicieux, attaquants simulateurs, arbitres incompétents. Tous coupables.


Ces entraineurs qui ont tendance à opérer des roulements aux postes de la ligne arrière, pour changer de joueur au marquage d’un adversaire dangereux permettant la répartition des sanctions sur plusieurs joueurs. Cette pratique tend à faciliter l’utilisation du jeu dur .


Ces gardiens qui perdent du temps dans le but de conserver un résultat, parfois ils replacent la balle trois fois de suite, parfois font mine de pas voir que le ramasseur de balle a remis le ballon sur la pelouse, parfois ils se replacent à la vitesse d’une tortue.

Ces défenseurs qui mettent leurs corps en obstruction pour laisser la balle sortir du terrain tranquillement. Ce refus de jouer est insupportable, l’esprit du jeu voudrait que le défenseur dégage le ballon, en touche, en corner ou dans l’autre camp, qu’il fasse vivre le ballon.

Ces milieux adeptes de cette maudite faute tactique, qui touche aussi bien les équipes défensives qu’offensives, ces petits coups de vices qui ralentissent ou stoppent les tentatives offensives.

Ces attaquants qui simulent, pour provoquer une faute, qui se laissent tomber, pour casser le rythme et reprendre leur souffle.

Ces arbitres qui laissent faire cela en toute impunité.

Respectez le football et son esprit.

dimanche 15 mars 2009

Il court,il court,Benzema:

Karim Benzema a du talent,il le sait et il le fait savoir.Il est actuellement au cœur de débats qui n'en finissent plus:Véritable phénomène?Joueur sur coté?Bon joueur de Ligue 1?Grand joueur en devenir?

Metier:Buteur.

Benzema possède ce profil souvent recherché d'attaquant moderne,lui qui se veut avant tout joueur axial,propose,par ses qualités,un savoir faire avec le ballon.Il est parfois utilisé au soutien d'un avant centre de placement.Moins explosif et rapide que son idole Ronaldo,Benzema,du haut de son mètre quatre-vingt-trois,est un avant-centre athlétique et technique,pied droit,pied gauche,jeu de tête,tout fonctionne.

Un grand chez les petits.

Un Ligue 1 aux allures de Ligue 2 Européenne,faible en grands joueurs,dépossédée de ses stars semble a la recherche du moindre signe précurseur de talent.La réserve que j'ai toujours émise sur le cas Benzema ne vient pas de ses qualités intrinsèques mais du manque de concurrence dans ce championnat permettant de donner le change.Exit Anderson,Trezeguet,Weah de la division 1 des années 1990.Tous les projecteurs sont braqués sur Benzema,dont on en attend monts et merveilles.A partir de là,le jugement est quelque peu biaisé.
Dans un championnat qui donne la part belle aux pieds carrés,la pépite Benzema arriva comme une bouffée d'air frais.

De Benzegol à Benzenul.

La presse fait et défait a sa guise,c'est pas nouveau,et Benzema n'échappe pas a cette règle.Cette presse prompt a encenser l'est tout autant à démolir.C'est l'effet boule de neige et la masse qui reprend en cœur.Le jugement a chaud est souvent faussé,les commentaires se suivent et se ressemblent,on se rassemble derrière un avis commun,cela rassure,peut être,de penser être dans le vrai.

Un petit chez les grands?

La double confrontation contre Barcelone,a ouvert l'espace aux critiques ouvertes sur Benzema.Parfois en manque de lucidité devant le but,parfois malchanceux,menaçant mais pas décisif,Benzema n'a pas mis au supplice ses bourreaux.C'est le principe du verre a moitié vide et du verre a moitié plein,on se focalise sur ces deux matchs ou on regarde en globalité ce qu'il a pu faire en Ligue des Champions?Et force est de constater que le Benzema buteur en Ligue 1 a également fait tourner en bourrique les défenses sur la scène européenne.
Juger un joueur sur 90 ou 180 minutes,dans un match où la moitié du temps son équipe peinait a faire trois passes consécutives et où un adversaire de la qualité de Barcelone a pris directement les choses en main,c'est un peu léger.

Une saison de plus à Lyon:

C'est ce qu'il a annoncé récemment.Une dernière saison pour continuer de s'affirmer et la coupe du monde en ligne de mire avant le grand saut chez une grosse écurie?


Retro Foot: Finale Ligue des Champions 2004-2005

Liverpool 3 - 3 ( 0 - 3 ) Milan
3 - 2 aux tirs au but

25 mai 2005,Stade Ataturk,Istanbul

Résumé de la finale:
http://media2.acmilan.com/200505/1752_bb.wmv

Liverpool:

Jerzy Dudek,Steve Finnan(46' Dietmar Hamann),Sami Hyypia,Jamie Carragher,Djmi Traoré,Harry Kewell(23' Vladimir Smicer),Xabi Alonso,Stevend Gerrard,John Arne Riise,Luis Garcia,Milan Baros(85'Djibril Cissé).
Entraineur
:Rafael Benitez

Milan AC:

Dida,Cafu,Japp Stam,Alessandro Nesta,Paolo Maldini,Clarence Seedorf(85'Serginho),Gennaro Gattuso(111' Rui Costa),Andrea Pirlo,Kakà,Hernàn Crespo(85' Jon Dahl Tomasson),Andriy Shevchenko
Entraineur :Carlo Ancelotti

Les buts:
Maldini(1re)
Crespo(39e)
Crespo(44e)
Gerrard(54e)
Smicer(56e)
Xabi Alonso(60e)

dimanche 1 mars 2009

Polyvalence Orange

En quête d'espace,le footballeur Hollandais propose un profil quelque peu atypique.Le rectangle vert est quadrillé,dans sa longueur mais également dans sa latéralité.

Une défense haute.

Le principe se basant sur une remontée systématique de la défense dans le but de sortir du jeu les adversaires.Les joueurs doivent former un bloc compact,donnant l'impression d'étouffer l'opposant.Le jeu passe par toutes les lignes le plus rapidement possible.Le libero diffère légèrement de ce qu'il était dans le catenacchio,dans le sens où il se meut sur la même ligne que sa défense pour jouer le hors jeu.Le defenseur Hollandais possède généralement de grandes qualités athlétiques.Pour contrarier ce type de défense,est utilisé la plupart du temps,deux armes efficaces:Le dribble venant de l'arrière et le joueur qui fait l'appel dans le dos des défenseurs.

Remplace moi c'est le jeu.

Le cœur de la philosophie du Football Total repose sur la polyvalence de ses joueurs.En effet,on dit couramment que c'est "tout le monde attaque,tout le monde défend",personnellement cela reste trop vague et ambigüe comme définition.Dix joueurs qui attaquent relève plus du fantasme que du véritable.Ce qu'il faut comprendre,c'est que lorsque qu'un joueur de la ligne arrière se met a attaquer,directement un autre joueur se substitut a sa place pour garder la structure mise en place.Les montées des latéraux ou les tentatives des défenseurs centraux peuvent être montrées en exemples.

Culture et formation.

Le joueur Hollandais s'adapte a divers postes,nous pouvons le constater avec les nombreux Hollandais jouant dans les clubs Européens.Ils possèdent généralement une grande polyvalence allant même des postes d'attaques aux postes défensifs.Les exemples sont à foison.Philip Cocu en est peut être le meilleur exemple.Il a occupé les postes de defenseur central,milieu hybride et même attaquant.Dernièrement,a Milan,Clarence Seedorf s'est partagé entre les postes de pivot devant la defenseur,milieu défensif type percuteur ainsi que milieu offensif,en soutient de l'attaquant.Les frères De Boer,Franck et Ronald,ont joué defenseur,milieu défensif et milieu offensif pour le premier,milieu offensif et attaquant pour le second.

Liberté et rigueur.

Ce système demande une disponibilité permanente,savoir quand et comment occuper l'espace,par des courses ou par le placement.Les avants jouissent d'une certaine liberté mais doivent être les premiers a faire le pressing pour récupérer le ballon le plus haut possible.La notion de collectif est fondamentale,généralement un seul joueur dans l'equipe a une grande liberté,celui qui fabrique le jeu,le créateur.

vendredi 27 février 2009

Carton orange,carton (trop) tendre

Quel peut être le véritable apport pour l'équipe en avantage numérique?

On peut se poser la question de savoir quel serait l'impact sur un match de football la sortie temporaire d'un joueur.En effet,ce point précis n'est pas arrêté mais en partant du principe qu'il se baserait sur d'autres sports,une sortie de dix a quinze minutes pourrait ressortir.
Là où le bât blesse,c'est de mesurer quel serait le supplément dont bénéficierait l'équipe en avantage numérique,quand,généralement,une équipe amputé d'un de ses joueurs laisse des espaces a la longue,et pas spécialement sur les premières minutes en infériorité numérique.Contrairement,a d'autres sports où une expulsion temporaire est souvent synonyme de buts encaissés.

On peut se demander est-ce que le football gagnera plus en fluidité ou en polémique?

Un outil supplémentaire pour le corps arbitral peut apporter avec lui plus de contestations.Je vois cela du même regard qu'une polémique habituelle concernant l'attribution d'un carton,peut importe sa couleur.En effet,en substituant orange a jaune dans la phrase qui suit:
"Enculé d'arbitre,c'était pas le jaune qu'il méritait mais le rouge direct",ce qui nous donne "Enculé d'arbitre,c'était pas le orange qu'il méritait mais le rouge direct" ou encore "Enculé d'arbitre,il méritait le jaune pas le orange"
L'arbitre,souvent pris en grippe,n'aurait,a mon sens,aucune aide avec cette initiative.

Cependant,le jeu pourrait en être gagnant en partant du principe quand en infériorité numérique,les espaces seraient plus présents et les équipes qui refusent le jeu pourraientt être mise plus en difficultés.Cela reste de la théorie,évidemment.

jeudi 26 février 2009

Fernando Torres:un intrus au pays du Tiki-Taka

Fernando José Torres Sanz,surnommé El Niño,pour s'être révélé très jeune,est un avant-centre véloce et puissant.Ses caractéristiques font de lui le prototype de l'attaquant moderne.
Issu des catégories jeunes de l'Atletico Madrid,il fait ses débuts en seconde division a l'age de dix-sept ans,le capitanat arrivant a peine quelques années plus tard.Sous l'impulsion du jeune Torres,son équipe remonte en Liga.En parallèle,ses prestations dans les équipes jeunes de la Sélection Espagnole ne manquent pas d'attirer l'oeil des observateurs.

El Niño est attendu comme le nouveau grand joueur Espagnol,ses premiers pas en Liga tendent a confirmer cela.Mais au sein d'un Atletico Madrid,en quête de grandeur passée,dépassé,Fernando Torres ne montre qu'une partie du potentiel qu'on lui accordait quelques années auparavant.
Fer de lance de cet Atletico qui ne goutera jamais a la ligue des Champions,Fernando Torres,trop esseulé,portant le poids d'une équipe et les espérances placées en lui,stagne.

La fierté Rojiblanco cède aux sirènes de Liverpool.Son transfert est le plus élevé de l'histoire pour un joueur Espagnol,36 millions d'euros.

Fernando Torres,tout de rouge vêtu.

Ce droitier athlétique,au crochet intérieur dévastateur,
a crû de manière fulgurante dans la machine tactique de Liverpool.Avec une période d'adaptation quasiment nulle,ses qualités répondent parfaitement a jeu prôné en Premier League Anglaise.Ses buts ne se font pas attendre et devient l'option première en attaque au yeux du méticuleux Benitez.Le numéro 9 des Reds a conquis le public d'Anfield.

Le rouge,celui des Reds,fait ressortir son football,l'autre rouge,celui de la Roja,lui pose des limites.

Des Reds a la Roja.

Le galopant Espagnol,éprouve quelques difficultés a s'acclimater au jeu de sa sélection,celle ci pratiquant un jeu fait de passes courtes,rapides,de mouvement autour du porteur du ballon,ce jeu nécessitant une élaboration plus longue,peu importe le nombre de passes,devoir repasser par les défenseurs pour redémarrer une tentative offensive,ne rebute pas ceux qui le font appliquer,au contraire.Le ballon doit être propriété de la Roja,sous peine de subir le jeu,la passe est répétée,le ballon circule.Cet objet de convoitise des 22 joueurs,c'est a dire le ballon,ira toujours plus vite que le plus rapide des joueurs,c'est sur cela que mise cette équipe.
Fernando Torres,de part son jeu,affectionne le jeu direct,pour faire parler sa verticalité.Les redoublements de passes,les échanges dans les espaces réduits ne lui conviennent que modérément.

A l'Euro 2008,son salut est venu d'un changement d'organisation en finale,contraint par la blessure de son partenaire d'attaque David Villa,avec le seul Torres devant et la rentrée d'un créateur supplémentaire,Fabregas.
En effet,face a une défense Allemande pas des plus vives,El Niño s'est fait un plaisir de multiplier les appels dans le dos de la défense,cela a payé a la suite d'un service de Xavi,Lahm,trop présomptueux,freine sa course,pensant que son gardien peut intervenir mais le véloce attaquant grille la politesse et marque d'un ballon piqué.

On se dit que la fin est belle et que tout est bien qui finit bien mais cela serait omettre de juger dans la globalité et le faire seulement le temps de 90 min.A l'image d'un Zidane,a la Coupe du Monde 1998,Torres a,tout autant sinon plus,été emmené en finale par son équipe qu'il s'est montré déterminant en final.